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Alternatives


Des jardins sur les toits est un projet d' Alternatives, un réseau d'action et de communication pour le développement international.

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Living machine à la Havane


Lors d’une mission à la Havane (voir document ci-joint), j’ai rencontré Ricardo Sanchez, un sympathique biologiste marin de l’Institut océanographique. Accidenté au travail et maintenant en chaise roulante, Ricardo a aménagé un écosystème dans son petit jardin, incluant une micro production de poisson pour rapprocher la mer de lui étant donné qu’il ne pouvait plus se déplacer vers elle. Il s’est aussi rapproché de sa mère qui entretient pour lui sa machine vivante. En plein cœur de la Havane, sur une butte rocailleuse et aride, ce jardin de type permaculture produit poissons, lapins, poules, légumes, fruits et plantes médicinales en plus d’adoucir le climat et d’embellir son milieu de vie.

La chaîne commence avec le compost de verre produit dans une structure surélevée, humidifiée et protégée par un toit de tôle. Les vers sont nourris des déchets de cuisines, et des excréments de lapins qui sont également à proximité. Le tout est alimenté de feuilles d’arbres et d’un terreau humide. Les vers nourrissent à leur tour les poissons chats qui baignent dans des baignoires surélevées. La pisciculture est composée de cinq bassins (baignoires recyclés) dont deux contiennent les poissons chats comestibles. Les trois autres bassins servent à purifier l’eau. L’eau circule d’un bassin à l’autre en boucle, manuellement ou avec une pompe.

Le premier bassin constitue le filtre principal du système. L’eau passe de ce bassin vers ceux contenant les poissons à travers une bouteille de plastique convertie en filtre de zéolite, une pierre poreuse qui filtre les micros organismes, placée au centre du bassin. Des petits poissons bouffent les impuretés et le fond du bassin est également rempli de zéolite.

Une fois passé par les bacs contenants les poissons, l’eau est distribuée à travers deux bassins remplis de plantes aquatiques, puis de retour vers le premier bassin. L’eau sale, fertilisé des excréments des poissons est ensuite dirigée vers un bassin dans le jardin, contenant des nénuphars et autres laitues d’eau, ainsi que des carpes et autres petits poissons. Ces derniers ingèrent les impuretés des plus gros poissons et permettent au bassin de rester clair.

Un système d’irrigation permet d’arroser 1 fois au deux jours de une demi heure à une heure le jardin diversifié : manguiers, papayers, guayaviers, café, bananiers, avocatiers, quelques légumes et des plantes médicinales (nitro, gingembre, et autres).

Ismael

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rapport de mission cuba 2005 web.doc310.5 KB

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Submitted by ismael on Tue, 05/12/2006 - 12:03pm.